Autoportraits

Autoportraits

De l'autoportrait

Auto esthétique, trait posé

L’autoportrait, figure courante dans le « monde de l’art » est également une pratique photographique des plus classique, se jouant de la frontière des sphères privés et publique dans l’espace de communication par excellence. Le monde des images.

Selon wikipédia « Il constitue par conséquent un matériau précieux non seulement pour les historiens de l’art mais également les psychologues et les sociologues. »

A l’heure des « selfies », que signifie la pratique de l’autoportrait, le rêve de narcisse ? Le contrôle permanent de son image ? Le refuge d’une confiance en soi ? Un amusement, rien de plus ? Un supplément d’amour propre ? Son humeur à l’instant T ? A se forger une identité ? L’identité, cette grande abstraction.

Les réponses seront toujours en décalage. La mémoire figée reflète probablement plus le désir de jouer avec son image, mêlé à la possibilité d’y remédier en saisissant son boitier, sans rien vraiment dire de l’humeur (aqueuse ou vitrée) du moment, . Toutefois, à l’heure ou une caméra se niche dans chaque téléphone, et ou ces nouveaux outils sont constamment à portée de main, il est peut-être nécessaire de prendre conscience de ce que cela veut dire pour peu que cela ne devienne une manie.

Pour l’heure, je tente des choses. Pause confort, prises latentes.

janvier 2014
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« Pour le philosophe réaliste comme pour le commun des psychologues, c’est la perception des images qui détermine les processus de l’imagination. Pour eux, on voit les choses d’abord, on les imagine ensuite ; on combine, par l’imagination, des fragments du réel perçu, des souvenirs du réel vécu, mais on ne saurait atteindre le règne d’une imagination foncièrement créatrice. Pour richement combiner, il faut avoir beaucoup vu. Le conseil de bien voir, qui fait le fond de la culture réaliste, domine sans peine notre paradoxal conseil de bien rêver, de rêver en restant fidèle à l’onirisme des archétypes qui sont enracinés dans l’inconscient humain.

Nous allons cependant occuper le présent ouvrage à réfuter cette doctrine nette et claire et à essayer, sur le terrain qui nous est le plus défavorable, d’établir une thèse qui affirme le caractère primitif, le caractère psychiquement fondamental de l’imagination créatrice. Autrement dit, pour nous, l’image perçue et l’image créée sont deux instances psychiques très différentes et il faudrait un mot spécial pour désigner l’image imaginée. Tout ce qu’on dit dans les manuels sur l’imagination reproductrice doit être mis au compte de la perception et de la mémoire. L’imagination créatrice a de tout autres fonctions que celles de l’imagination reproductrice. À elle appartient cette fonction de l’irréel qui est psychiquement aussi utile que la fonction du réel si souvent évoquée par les psychologues pour caractériser l’adaptation d’un esprit à une réalité estampillée par les valeurs sociales. Précisément cette fonction de l’irréel retrouvera des valeurs de solitude. La commune rêverie en est un des aspects les plus simples. Mais on aura bien d’autres exemples de son activité si l’on veut bien suivre l’imagination imaginante dans sa recherche d’images imaginées. »

Gaston Bachelard en préface de « La terre et les rêveries de la volonté »

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